mardi 10 août 2010

« Il faut écouter le monde »

Louis Dandrel est musicien, fondateur du studio de design et d'architectures sonores Diasonic et de l'unité de design sonore à l'Ircam. Après avoir été critique musical au Monde, il dirige France Musique puis devient un des fondateurs du Monde de la Musique et de Radio Classique. Il compose jardins musicaux, sculptures musicales, scénographies sonores pour des expositions ou des événements. Pour la fête de l’an 2000 sur les Champs-Élysées, il a réalisé Le chant des étoiles.

Vous avez créé Le chant des étoiles, une installation musicale élaborée à partir d’ondes captées par radiotélescopes. De quoi s’agit-il exactement ?

L’architecte Patrick Bouchain avait imaginé une installation sur les champs Elysées composée de grandes roues, dans la perspective de la Concorde et de l’Arc de triomphe. Il avait attribué une roue par art ; la danse, la télévision, le paysage etc.



Il m’a confié la roue de la musique. C’est posé alors pour moi la question : quelle musique pouvait-on diffuser au moment de ce passage à l’an 2000 ? Il y avait une espèce d’hystérie, tout devait tomber en panne, les ordinateurs s’effondrer, la SNCF ne pourrait plus faire rouler ses trains, une hystérie invraisemblable ! On se demande comment, dans ce monde scientifique, on a pu commettre une aussi vaste erreur. Un truc hallucinant. Un moment absolument tragique, syndrome des millénaires, où le ciel devait nous tomber sur la tête. C’était donc un instant qui, symboliquement, était assez particulier. Vu l’hystérie ambiante, je me suis dit que ce serait bien de faire quelque chose de pérenne. Et qu’est-ce qui est plus pérenne que le ciel ? Quand on aura fait péter notre terre, il restera le cosmos. Je me suis dit que j’allais alors chercher la musique des étoiles, et voir comment on pouvait faire.

J’ai travaillé sur les ondes électromagnétiques. J’ai fait appel à Giuseppe Di Giuno, un informaticien italien, un génie incontrôlable, et lui-même incontrôlé - un individu incroyable. Ce type avait inventé la 4 X, le premier ordinateur capable de produire à la fois des sons, et de composer lui-même de la musique. On pouvait programmer une fugue, avec le sujet, le contre sujet, et crac ! l’ordinateur faisait une fugue. Une machine fabuleuse, qui malheureusement n’a pas trop résisté au temps. Je l’ai donc appelé aussitôt ; je me suis dit qu’il n’y avait qu’un type comme ça qui pouvait entrer dans mon sujet ! En plus de cela il est astrophysicien amateur. Je lui en parle, et le lendemain matin il sonnait à ma porte, avec trois tonnes de valises, de machins, et il est resté deux mois. Il m’a sorti un outil qui permet de convertir les ondes électromagnétiques en sons. Car on a un problème. Petit cours de physique : l’oreille ne fonctionne que dans un milieu. Le son comme vous savez, est un phénomène vibratoire. Cette vibration a besoin d’un milieu, car elle est à des périodes qui sont très basses. Donc là, quand je vous parle, je mets en branle les molécules de l’air, ça vient jusqu’à votre oreille, ça pousse, les molécules se cognent les unes contre les autres et viennent frapper votre tympan, et votre tympan va d’avant en arrière, comme une membrane de haut parleur. C’est grâce à cela que vous pouvez m’entendre. Vous connaissez la phrase célèbre : « Dans le vide, nul ne t’entendra crier ». Il n’y a donc aucun son qui nous vient des étoiles. Le ciel est parfaitement silencieux, au sens auditif du terme.

C’était d’ailleurs une de mes questions ; Quel peut être le chant des étoiles sachant qu’il n’y a pas de son dans l’espace ? J’avais noté une phrase de Pascal qui est très belle « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie ».

Et bien ça n’est pas effrayant du tout. Stanley Kubrick, dans 2001 l’Odyssée de l’espace, utilise le Requiem de György Ligeti, quand il y a la sortie dans l’espace et dans le vide, et c’est d’une beauté! C’est une transposition. Et je ne pouvais moi même faire qu’une transposition. Pour cela, il faut descendre les ondes électromagnétiques captées par les radiotélescopes pour pouvoir entendre quelque chose. Ce sont des ondes radio, celles qui sont les plus proches en fréquence de notre champ audible. C’est ce que Giuseppe di Giuno a fait. Mais pour pouvoir réussir cette opération, il faut construire un petit outil, des opérateurs qui renvoient des fréquences qui ressemblent exactement au signal émis par le radiotélescope. Et donc il m’a collé ça. Avec cela, il a bien fallut que je me raconte une histoire, car je ne pouvais pas faire une musique brute avec ce qui me tombait du ciel, et il fallait que j’incorpore cela à ma propre image du ciel, celle que j’ai depuis l’enfance.



Quelle est cette image que vous avez depuis l’enfance ?

On sait bien que l’on mène sa vie avec tout ce que l’on a emmagasiné quand on était enfant. Les grandes attractions de l’enfance sont pérennes pour moi. Et si les êtres ne sont pas des brutes totales et n’écrasent pas tout de leur passé, il y a un fil conducteur qui les emmène très loin. Quand j’étais enfant, j’étais très intrigué par le ciel. J’ai beaucoup dormi dehors, dans les champs, pour regarder le ciel. C’est fascinant, c’est un véritable voyage, surtout lorsque l’on commence à s’endormir. Petite anecdote : j’étais le dernier d’une famille assez nombreuse, et mes frères avaient le droit de dormir à la belle étoile. Et chaque fois qu’ils disaient « la belle étoile », je me demandais « c’est quoi la belle étoile » ? C’est quand même un truc intrigant. Je voulais la connaitre. Donc il faut en choisir une. J’ai choisi mon étoile, je me suis fait une étoile.


Poste à galène

Autre fascination, quand j’étais enfant, pendant la guerre, il n’y avait pas de poste de radio dans les campagnes. En revanche, il y avait des postes à galène. La galène, c’est une roche, un mélange de charbon et de cristaux, qui a comme propriété de se comporter à vrai dire comme un poste de radio ; elle peut concentrer les ondes électro magnétiques. Pour pouvoir les écouter, on avait inventé, et l’on pouvait acheter cela dans le commerce, le poste à galène, composé d’une aiguille, d’une bobine amplificatrice et d’un casque. Vous posiez l’aiguille sur la roche et le casque sur les oreilles, et vous pouviez entendre les ondes courtes. Je passais des heures sur ce truc, je faisais le tour de la planète sur cette petite roche. Quand on est élevé avec ce rêve là, c’était la suite logique de faire Le Chant des étoiles.

La composition que vous avez faite, est-elle harmonique, disharmonique ?

J’ai un monde très harmonique et ancien par rapport à la musique contemporaine. J’ai eu beau travailler à l’IRCAM, mon univers reste un univers tonal. Je suis un arrière arrière petit fils de Jean-Sébastien Bach.

Est ce que vous vous êtes inspiré de la Théorie de l’Harmonie des sphères, fondée sur l'idée que l'univers est régi par des rapports numériques harmonieux, et que les distances entre planètes correspondant à des intervalles musicaux ?

Non, pas du tout ! Dès que je vois apparaitre un chiffre, j’ai déjà peur, deux, c’est la terreur totale ! Les chiffres et moi c’est impossible ! En musique, ça va : trois temps, quatre temps, je m’en sors, mais le monde des chiffres n’est pas du tout le mien. Moi, c’est le monde du vent sur les poils de mes mains, me balader dans une ville et écouter…Je ne fonctionne qu’avec les sens. Je me mets dehors, j’écoute ce que m’envoie le ciel et je recopie. En gros, ça se passe comme cela. Je parle avec les mots musicaux qui parlent à l’intérieur de moi. Ne me demandez pas d’où ça vient, c’est spontané et pas très réfléchi. Donc ça ne fait pas une musique costaud qui passera les siècles. Elle est comme je suis.

Vous avez aussi réalisé des morceaux intitulés Jupiter et Soleil.

Je vais vous montrer quelques images. Cela s’appelle un sceptre. C’est ce qui sort des machines des grandes antennes des radios télescopes. C’est une très jolie histoire ; J’ai envoyé sur le net une demande et des gens du monde entier m’ont envoyé des spectres, c’était vraiment intéressant de les comparer selon leur provenance. Alors, ça veut dire quoi ? L’abscisse, c’est le temps, l’ordonnée, c’est la hauteur des fréquences, et les couleurs, c’est l’intensité. Sur une tranche, vous avez une période de dix heures. Pour faire de la musique, je ne vais pas prendre dix heures, alors je choisis un petit fragment. Quand on entre dans le rouge, il y a des intensités considérables. Ici il y a des raies, des spectres de raies, là on est à intensité faible. Si je vous donne la version musique de ça, c’est marrant parce que cela correspond assez à l’idée que l’on s’en fait : le soleil crache.
Pour Jupiter, on est sur des spectres de raies. Par rapport à l’autre, où l’on est sur des variations d’intensité qui sont extrêmement fortes dans un temps très court, ici, nous avons des sons complètement stables, qui s’étirent. Vous imaginez, sur un relevé de10heures, les modifications ne sont pas nombreuses. On voit ici qu’il y a une période plus agitée, dans des fréquences medium, et dès que l’on monte, on est très aérien.


Spectre de Jupiter


Qu’est-ce que cette bande en bas ?

Et bien je vais vous dire : c’est le bruit initial, c’est le fameux big-bang résiduel, que l’on trouve partout sur tous les relevés des ondes électromagnétiques. C’est comme cela qu’on l’a découvert. Quand les premiers radiotélescopes, dans les années 1930, ont interrogé le ciel, ils se demandaient si leur matériel n’avait pas un problème. Partout il y avait cette merde qui traine en bas. Et bien cette merde, c’était le big-bang. Et c’est ce qui a fondé la théorie du big-bang. C’est un son résiduel qui est là. C’est beau de voir ça.

Vous traduisez cela musicalement grâce à la machine de Giuseppe ?

Exactement, et cela se traduit tout seul. Le Giuseppe Di Giuno, il me construit un instrument, des operateurs électriques ; un générateur de sons extrêmement simple qui est stimulé par l’équivalent de cette vibration qui est inscrite là-dessus. On lui demande de lire, un convertisseur prend l’image et la convertit en impulsion électriques. Donc si ça monte, l’impulsion électrique va subir une sinusoïde, il monte et il envoie une suite en fonction de l’image. Si je mets à la place de cela les images des courbes de la bourse, je peux aussi les mettre en musique. On pourrait s’amuser à mettre en musique la folie bancaire ! On met des operateurs devant, et cela va donner des signaux sonores en comparaison de l’hystérie des tradeurs.


Spectre du soleil

A partir de là j’ai évidemment fait des transformations. Les simples oscillateurs qu’il m’avait fabriqué, je leur ai donné d’autres formes, j’ai fais des signes au carré et d’autres, et voilà, je suis partie de ça pour faire une pièce à mon goût.
L’installation Le chant des étoiles était aussi constituée de lumières et de coupoles.
Laurent Fachard avait fait la lumière de la roue. Je voulais que cela ressemble à un ciel, et en même temps quand ça tourne, ça fait des raies, comme lorsque l’on laisse son appareil photo ouvert et que l’on dessine avec de la lumière. Ça marchait très bien. Ces coupoles que vous voyez là, elles font 5 mètres de diamètre. Ce sont comme des « sky domes ». Vous mettez le haut parleur devant pour envoyer le son à l’intérieur de la coupole, et ça vous fait à la sortie un faisceau, qui, par le phénomène de réflexion, va être un faisceau extrêmement étroit. J’envoyais le son des étoiles à travers cela dans la foule. Et c’était mobile. Le son rasait la tête des gens. C’était d’une précision incroyable ! Des bonnes enceinte faisait le son musical, ma bouillie personnelle, et par-dessus j’envoyais des signaux réels. Les durs de durs.

Quelles recherches effectue-t-on dans le son ? Qu’est ce que cela signifie ?

J’ai monté mon centre de recherches qui s’appelait Espaces Nouveaux. J’y ai bossé trente ans. Nous avons par exemple construit une chambre de simulation sonore, une grande sphère.

Ça fait un peu science fiction !

Complètement. Le tour est fait en miroir. C’est un polyèdre à quatre-vingt facettes. Dans chaque facette, il y a un couple de hauts parleurs. Vous rentrez dedans comme dans une capsule, enfermé dans le noir, avec du son dessus, dessous, derrière, devant, à gauche et à droite. Vous avez ainsi une simulation complète. Ça a été utilisé pour des architectes, notamment Paul Andreu pour la gare de Roissy Charles de Gaulle.


Gare de Roissy Charles de Gaulle

Pourquoi un architecte a-t-il besoin de faire une simulation?

Prenons la gare de Roissy. Elle est desservie par le TER et traversée par le TGV. Le geste architectural de Paul Andreu était de tout faire en béton lisse, et le plafond en verre. Les réflexions dans cet endroit là vont être alors très longues, et probablement très laides. Quand vous entrez dans une belle église, il y a une grande réverbération, mais si l’église est belle, la couleur va être très agréable, car les fréquences sont très équilibrées. Mais ce n’est pas toujours le cas. Donc, avec Andreu, je lui dis que je pense qu’il va y avoir des problèmes, qu’il faut faire une simulation de la gare. Qu’est ce que cela permet ? En prenant toutes les mesures, en faisant des calculs, on fait entrer Paul Andreu dans la sphère, et c’est comme s’il était dans sa gare. Il entend des passagers sur le quai, les pigeons, et un TGV qui traverse la gare ! Ça va être effrayant ! Quand un TGV va passer à 140 km/h, si on ne contrôle pas les réflexions, c’est terrible pour les usagers ! C’est ainsi qu’en fait de béton lisse, on lui a fabriqué des panneaux absorbants, des séries de plaques qui piègent des fréquences très précises, pour absorber les vilaines fréquences, qu’esthétiquement, moi, je n’aime pas. Je ne cherche pas à réduire le temps de réflexion, il ne s’agit pas de créer un paquet de coton hydrophile. Le lieu est immense, il faut lui laisser sa monumentalité qui est aussi exprimée par l’écho. Le son doit durer. Mais s’il dure, il faut qu’il soit beau. Et nous avons les moyens d’enlever les vilaines fréquences. On lui a ainsi tartiné sur toute la longueur de la gare ce type de revêtement. C’est probablement le lieu, qui, en acoustique, a couté le plus cher au monde. On a tout fait sur mesure. De la haute couture.

Sans le simulateur, vous n’auriez pas su ce qu’il fallait faire ?

Exactement. Un lieu devient comme une sorte de salle de concert, un lieu musical. C’est même mieux qu’une salle de concert, car la salle de concert doit absorber tout, puisque c’est l’orchestre qui fait le son. Mais quand vous êtes dans un lieu public, c’est le public qui fait le son, et c’est le lieu qui doit avoir sa personnalité, son caractère, son esthétique acoustique. Le design d’architecture c’est travailler non pas seulement sur les formes et les lumières, mais aussi sur l’identité sonore.

Vous avez créé une sonothèque. Cela m’intrigue.

Lorsque je voyage, j’enregistre les bruits des villes. Dès mon premier magnétophone. J’en ai fait dont au Centre Culturel de Rencontres de Limoges. Je me suis mis en relation avec l’Université qui travaille la sociologie, et surtout la sémiotique. Car le problème c’est que, nos sons, on ne sait pas les nommer. Je les mets à leur disposition ; d’un point de vue anthropologique, c’est une source d’informations vraiment intéressante. Il faut écouter le monde. Tout cela aura probablement disparu dans vingt ans. Ça donne quelques indications qui sont impressionnantes. J’ai des portraits de ville. J’avais fait une exposition à Rio de Janeiro quand il avait fait la première rencontre pour la convention mondiale, le premier sommet écolo à Rio, comme il n’y avait de section sur le son, je me suis dit merde, le son des villes quand même ça existe, c’est aussi une identité forte. J’ai alors monté une exposition là-bas, une exposition de sons. Fenêtres sur ville. J’ai fait faire des fenêtres, pour une fenêtre sur Tokyo, une fenêtre sur Pekin, une fenêtre sur le Caire etc. Il s’agissait de diffusions par infra rouge : vous vous approchiez de la fenêtre casque sur la tête, et hop le son de la ville s’enclenchait.

Je n’avais pas la moindre idée de l’existence de ces possibilités.

Mais vous n’êtes pas la seule. Il faudrait des musiciens qui mettent leur talent à faire en sorte que le monde des sons puisse être aussi organisé et pensé artistiquement ou esthétiquement.


Nymphéas, Monet, Musée de l'Orangerie

J’ai eu à faire, à l’Orangerie, de la musique pour les Nymphéas de Monet. Ce n’est pas de la tarte les Nymphéas. Vous connaissez les deux salles elliptiques ? C’est géant, une œuvre picturale unique. Elle est infinie, vous ne savez pas quand elle commence et quand elle s’arrête, c’est à peine de la peinture, on est au-delà de la peinture, c’est terrible. Et la réponse que j’ai pu faire, c’est demander à m’installer là bas et d’y passer deux mois. Le soir, une fois le musée fermé, je me mettais dedans. Et ensuite, c’est un échange qui se fait avec le contexte, le milieu architectural. Les salles elliptiques comptaient énormément, il faut prendre en compte les foyers de diffusion particuliers. C’est très difficile. Je me fonds dans le milieu, je ne peux pas faire autrement. Je me shoote au lieu, je disparais dans le truc. Quand je cesse de gamberger, c’est là que je peux travailler. Je rentre, et je commence à écrire. Pour l’Orangerie, je ne savais pas si j’allais faire de la musique électro acoustique et finalement c’était harmonique, avec un orchestre. Mais c’aurait pu être totalement autre chose.

Suite à la publication de cet article, nous avons reçu cette information de P. Zarka, Astrophysicien au CNRS travaillant à l'Observatoire de Meudon:

Bonjour,
une amie vient de me signaler votre article

Je suis astrophysicien à l'Observatoire de Meudon.
Il faut savoir que pour "Le chant des étoiles", Louis Dandrel a piraté sans vergogne tout ce que j'ai fait sur le sujet, depuis l'idée à leur application aux données concernant Jupiter, en passant par la méthode de conversion.
Averti par un collègue (de bonne foi) il est venu me voir avec un informaticien travaillant pour lui, me laissant entendre qu'il me proposait une collaboration, puis a reproduit absolument tout ce que je lui ai montré.

Vous pouvez voir là un petit film parmi ceux que j'ai montrés à Louis Dandrel
http://www.obs-nancay.fr/index.php/la-radioastronomie
J'ai évidemment toutes les preuves datées de ce que j'avance (échanges de fax ...).

Ce personnage peu recommandable est un escroc. Je pensais à l'époque l'attaquer en justice, mais la cellule juridique du CNRS a été timorée et m'a fait faux bond, bien qu'elle reconnut pleinement le piratage qui avait eu lieu.

Voilà, si vous êtes éprise de vérité journalistique, peut-être faudrait-il corriger ou éliminer cette publicité que vous faites à cet aigrefin.

Bien cordialement,
P. Zarka

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