Œuvres produites lors de la résidence fin juillet 2021 à La Cherche et embarquées à bord pour une navigation de 20 jours, de Cherbourg à Douarnenez :
Marion Robin a peint le reflet du Kasumay sur les eaux vives du navire. L’œuvre, peinte à l'antifouling, et donc éphémère, ne peut être vue que par eau claire ou si l'on béquille à marée basse.
Valentine Traverse a rédigé des instructions performatives et un livret de peintures à lire à la proue du navire.
Perrine Forest a sculpté une ancre romaine pour le bateau, sur laquelle elle a gravé "coloporteureuse". La pierre, ramenée d'Ardèche où Perrine vit, va naviguer dans la Manche, et apporter son lot d'histoire à raconter.
Simon Bergala a peint ce paysage à l'aquarelle, toile destinée à être portée ou supendue. Elle tient chaud lorsque le soleil est à peine levé. Elle disparaitra en cas de mauvais temps.
Anne-Emilie Launey
"Trust in the unexpected" nous conseille Anne-Emilie Launey (artiste super stagiaire) sur la barre du navire, reprenant là le beau titre d'un poème d'Emilie dickinson. L’inscription disparaitra avec l'usure de la barre, poncée autour des lettres.
Pierre-Olivier Dosquet a réalisé un volet pour obscurcir le hublot lors des siestes de Lou dans la cabine avant. Quand il s'endort, il observe une constellation qui change de couleur avec le mouvement du navire. A l'exterieur, on peut admirer les billes se mouvoir.
Marie Limoujoux a créé des cerfs-volants sur lesquels sont reportés des mots de Saint Pol Roux, poète symboliste chantre de la poésie sonore avant l'heure, né en 1861, pour qui le livre est un cercueil.
Il fit construire un manoir au dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir à Camaret. Occupée par les allemands, la demeure brûle le 11 septembre 1944, sept jours avant la libération de Camaret.
Nous avons fait voler ses mots au dessus des ruines.
Marcel Dinahet nous a envoyé un drapeau qui nous a accompagné joyeusement durant toute la durée du voyage
Arrivée à Douarnenez :
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